
Depuis plus de vingt-quatre heures, la Ligue de football professionnel (LFP) est focalisée sur le lancement de Ligue 1+, sa nouvelle chaîne, qui diffusera, à partir du vendredi 15 août, huit des neuf matchs de chaque journée du championnat de France. « Pour le moment, le début de la campagne d’abonnements se passe bien », assure une source proche du dossier. Cependant, un nuage gris continue de planer non loin de LFP Media, la filiale commerciale de l’instance, dirigée par Nicolas de Tavernost, au sujet de ses relations avec BeIN Sports.
Le diffuseur apporte à la LFP et à ses clubs professionnels leur seule garantie de revenus pour la saison à venir, grâce au contrat de 78,5 millions d’euros par an qui lie les deux parties jusqu’en 2029. En contrepartie, BeIN Sports retransmet un match de Ligue 1 par journée, le samedi après-midi. Mais depuis plusieurs semaines, il conteste auprès de l’instance les critères de sélection de cette rencontre, qui s’appliquent depuis le début de la saison 2024-2025 et qu’il juge beaucoup trop restrictifs.
En alternance avec l’autre diffuseur – DAZN lors du précédent exercice, Ligue 1+ pour celui à venir –, BeIN Sports possède le choix 1 ou le choix 2 de match pour chaque journée. La chaîne ne peut en revanche pas retransmettre plus de huit fois par saison le même club, ni deux fois d’affilée la même équipe. Pour marquer le coup et contraindre LFP Media à renoncer à toutes ces conditions, BeIN Sports n’a réglé que 75 % de la première des ses cinq échéances, le 5 août, en ne versant que 14 millions d’euros sur les 18,8 millions prévus.
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