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Histoires Web vendredi, décembre 13
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En 2015, Nicolas Sarkozy remporte le prix de l’humour politique pour cette pique adressée au président du MoDem : « Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui… » Neuf ans plus tard, quels espoirs placent Les Républicains (LR) dans la nomination du centriste comme premier ministre, annoncée vendredi 13 décembre ? Avant même la censure du gouvernement du LR Michel Barnier, neuf jours plus tôt, quand le nom du maire de Pau circulait, l’accueil était frais dans les rangs de la droite. « On est ouvert à la discussion, mais Bayrou, ce n’est vraiment pas possible », soufflait Ian Boucard, député du Territoire de Belfort. « Il suffit de prononcer son nom pour que la moitié du groupe saute au plafond », rajoutait un autre député de la Droite républicaine (DR), le nom des LR à l’Assemblée nationale.

L’opposition à François Bayrou dans les rangs de la droite renvoie à l’élection présidentielle de 2012. Défait, Nicolas Sarkozy s’était estimé trahi par le choix du président du MoDem de voter pour le socialiste François Hollande au second tour. Une décision que l’ancien chef de l’Etat n’a jamais pardonnée au centriste. Depuis, les deux hommes se vouent une haine farouche. M. Sarkozy l’avait qualifié de « traître » dans son livre, Le Temps des tempêtes (Editions de l’Observatoire), paru en juillet 2020. « François Bayrou a toujours trahi ceux qu’il a choisis, écrivait-il. Emmanuel Macron en fera, à son tour, avant la fin de son quinquennat, l’amère expérience. Je n’en doute pas un instant. »

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