Le président ougandais, Yoweri Museveni, à Wakiso, Ouganda, le 23 septembre 2025.

La commission électorale ougandaise a autorisé, mardi 23 septembre, le président Yoweri Museveni, 81 ans, à se présenter une nouvelle fois à l’élection présidentielle. La prochaine est prévue le 12 janvier 2026. Au pouvoir depuis 1986, cet ancien rebelle est reconnu pour avoir stabilisé l’Ouganda, encouragé la croissance économique et combattu le sida.

Mais ses détracteurs dénoncent la répression des opposants politiques, les violations des droits humains et les scandales de corruption. Après sa prise de fonction, il y a plus de trente-neuf ans, Yoweri Museveni avait déclaré que le problème de l’Afrique n’était pas sa population, mais « les dirigeants qui veulent rester au pouvoir trop longtemps ».

Yoweri Museveni et son gouvernement ont modifié la Constitution à deux reprises pour supprimer les limites d’âge et de mandats, permettant au quatrième plus ancien dirigeant d’Afrique de rester au pouvoir.

Bourrage des urnes

Les élections de 2026 devraient à nouveau opposer le président sortant à son principal rival, Bobi Wine, 43 ans, un chanteur qui a su tirer parti de sa célébrité pop pour galvaniser une large base de soutien parmi les jeunes électeurs.

En 2021, Yoweri Museveni a largement battu Bobi Wine, de son vrai nom Robert Kyagulanyi Ssentamu, bien que ce dernier ait déclaré que sa victoire avait été volée par un bourrage des urnes, l’intimidation par les forces de sécurité et d’autres irrégularités.

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Lors d’une conférence de presse tenue mardi, Yoweri Museveni a déclaré qu’un nouveau mandat de cinq ans lui permettrait de donner la priorité au rétablissement de la sécurité publique, à la réparation des infrastructures de transport, à l’extension des soins de santé et à la gratuité de l’enseignement.

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