Des tentes installées par l'association Bring them home now, pour demander la libération des otages, à Jérusalem, le 27 juin 2025.

Sur la « place des Otages », à Tel-Aviv, jeudi 26 juin dans l’après-midi, Einav Zangauker semble au bord de l’effondrement physique. Mais sa voix se fait plus forte que les autres lorsqu’elle s’adresse en anglais au président américain afin d’évoquer le sort de son fils, Matan, un soldat de 25 ans, qui fait partie des 49 otages encore retenus par le Hamas, morts ou vivants, à Gaza : « Président Trump, de la même façon que vous avez pris la décision de mettre fin à la guerre en Iran, je vous demande de prendre la décision de sortir mon fils des tunnels : mettez fin à la guerre de Gaza maintenant ! »

Après six cent trente et un jours de détention, les familles des otages tentent de remobiliser la société israélienne. Les proches veulent croire qu’« une fenêtre d’opportunité » s’est ouverte à l’issue de la guerre lancée par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, contre l’Iran, perçue en Israël comme une victoire majeure. « Le gouvernement a prouvé que lorsqu’il le veut, il est capable d’obtenir des résultats, explique aux journalistes Einav Zangauker, devenue une des figures du mouvement. Pourquoi ne pas profiter des résultats obtenus en Iran et lancer dès maintenant une initiative visant à mettre fin au conflit en échange de la restitution de tous les otages ? Aucun soldat ne doit mourir pour les faire revenir. Cela doit se passer autrement. Un accord global, sans phases et sans sélection. »

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