Une frappe israélienne a visé, tôt samedi 23 novembre, le quartier populaire de Basta, à Beyrouth. Un immeuble d’habitation a été visé. Selon un bilan provisoire du ministère de la santé libanais, onze personnes seraient mortes dans l’attaque et soixante-trois ont été blessées.

« On dormait et soudain, on a entendu trois ou quatre missiles. La frappe était tellement puissante que j’ai cru que le bâtiment allait s’effondrer sur nous », raconte Samir, qui habite en face de l’immeuble visé. Il s’est enfui en pleine nuit avec sa femme et ses deux enfants.

L’Agence nationale de l’information (NNA) libanaise a affirmé que le raid avait été mené par des « bombes perforantes » conçues pour détruire les fortifications.

L’armée libanaise bloque l’accès au site, alors que des habitants s’approchent pour demander des nouvelles. Des militants du Hezbollah sans armes surveillent le secteur.

Depuis une semaine, quatre frappes ont visé le cœur de Beyrouth, alors que les raids sur la banlieue sud, désertée par la plus grande partie de ses habitants, s’intensifient.

Samedi matin, de nouveaux raids ont visé la banlieue sud, après des appels à évacuer publiés par l’armée israélienne sur les réseaux sociaux..

Après un an de violences transfrontalières, Israël mène depuis le 23 septembre une campagne de bombardements intensifs visant notamment les bastions du Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth, le sud et l’est du Liban.

Depuis le 8 octobre 2023, plus de 3 650 personnes ont été tuées au Liban, selon le ministère de la santé, la plupart ces trois derniers mois.

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