Arbres arrachés, voitures emportées par les flots, routes et électricité coupées : l’île de La Réunion est « défigurée », selon le préfet du département, Patrice Latron. Le passage de ce cyclone, « brutal et violent » selon les termes du représentant de l’Etat, s’est en effet soldé par la mort de quatre personnes.

Une femme a été emportée par les eaux à Saint-Denis et un homme tué, également dans la commune chef-lieu de La Réunion, dans un incendie d’origine électrique. Une femme a, elle, été ensevelie par une coulée de boue aux Trois-Bassins, commune de l’ouest de l’île. La préfecture a annoncé samedi matin la mort d’une quatrième personne, « un homme coincé sous un arbre » à Saint-Denis.

C’est dans l’est et le nord de l’île de l’océan Indien que les conditions cycloniques ont été les plus dévastatrices. L’alerte rouge, ordonnant le confinement de la population, a été levée samedi à 10 heures (7 heures à Paris).

Samedi matin, quelque 953 personnes étaient réparties dans des centres d’hébergement et 160 000 restaient privées d’électricité, selon un point de la préfecture dans la matinée. Plus de 310 000 habitants sont toujours privés d’eau potable et 139 000 de réseau internet.

Le ministre des outre-mer, Manuel Valls, « se rendra sur place dans les prochains jours pour être aux côtés des Réunionnais et pour définir, en concertation avec le préfet et les élus du territoire, les aides nécessaires pour faire face à l’ampleur des dégâts », a fait savoir son entourage samedi.

« Deux vagues de renforts » de pompiers et de personnels de sécurité civile, en provenance de la métropole et de Mayotte, sont attendus ce week-end, a annoncé de son côté sur le réseau social X Bruno Retailleau, le ministre de l’intérieur.

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