C’est l’un des effets collatéraux de la dissolution de l’Assemblée nationale puis des tergiversations d’Emmanuel Macron : pour la première fois sous la Ve République, le gouvernement s’apprête à ne pas respecter les délais légaux prévus pour l’examen du budget de l’Etat par le Parlement. Jugeant impossible d’imprimer sa marque sur le projet de budget pour 2025 dans le calendrier fixé par la loi, Michel Barnier a décidé de se donner un peu de temps. Le nouveau premier ministre envisage désormais de transmettre le projet de loi de finances à l’Assemblée nationale, le 9 octobre, en oubliant la date butoir du 1er octobre. « C’est une piste étudiée, en effet », a déclaré l’entourage de M. Barnier au Monde, confirmant une information du média en ligne Politico.
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