Une chaîne de construction de minivans électriques, dans l’usine Zeekr, à Ningbo, dans la province du Zhejiang, en Chine, le 20 avril 2025.

La guerre commerciale lancée par Donald Trump au printemps contre la Chine n’a pas fait flancher la deuxième économie de la planète, toujours portée par la hausse de ses exportations. Ce sont des maux intérieurs qui inquiètent davantage, notamment la fébrilité de ses consommateurs qui ne permet pas d’absorber la production toujours plus forte de ses usines. Le produit intérieur brut a progressé de 5,2 % au deuxième trimestre 2025 par rapport à la même période de 2024, selon les statistiques publiées mardi 15 juillet. Cette croissance, moindre que les 5,4 % du premier trimestre, laisse la Chine sur la voie pour tenir son objectif de 5 % sur l’ensemble de l’année.

Certains déséquilibres sont pourtant de plus en plus apparents. Les livraisons de l’usine du monde à l’étranger continuent d’accélérer. Elles ont progressé de 5,8 % en juin sur une année, après que les Etats-Unis et la Chine furent parvenus, en mai, à une trêve qui a suspendu leur guerre éclair des droits de douane. Ce chiffre montre la résilience de la machine à exporter chinoise, qui se tourne de plus en plus vers des marchés émergents et diplomatiquement amis et vers l’Union européenne (UE).

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