Un an après les Jeux de 2024, la vasque olympique revient en juin. Elle va, de nouveau, s’éclairer et illuminer les nuits d’été. Opération nostalgie, dans le jardin des Tuileries, à Paris. Ce retour de flamme est-il de mèche avec la flambée des cours des métaux précieux ? Leurs prix s’envolent, en effet, sur les marchés comme le fameux ballon gonflé à l’hélium. Sa couleur argentée donne le ton. Emporté dans le sillage de l’or, qui, fort de sa forme olympique, bat record sur record, le métal gris surperforme. L’argent décroche la médaille.

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Vendredi 13 juin, l’once de 31,10 grammes se négociait à plus de 36 dollars (31 euros). Un plus haut depuis 2012. Même si le pic de près de 50 dollars atteint en 2011 est encore loin, la dynamique est forte. L’argent s’est apprécié de plus de 25 % depuis le début de l’année. Il est vrai qu’il est prisé par l’industrie, désireuse de le glisser dans les panneaux solaires, les éoliennes ou les équipements électroniques. Sans oublier qu’il inspire toujours les bijoutiers. De quoi faire basculer le trébuchet entre l’offre et la demande du côté du déficit de métal argenté. Surtout, il apparaît comme une valeur refuge, à l’instar de son grand rival, l’or, tout en restant beaucoup plus accessible pour les bourses moins garnies.

Sensible aux crises géopolitiques

L’or, lui, vaut de plus en plus d’argent. En séance vendredi, il frôlait les sommets à plus de 3 430 dollars l’once. Sachant qu’il a tutoyé les 3 500 dollars en avril. En six mois, son cours a bondi de près de 30 %. Il réagit, en fait, à chaque crise géopolitique. Et donc, vendredi, aux bombardements, par l’armée israélienne, de sites nucléaires, notamment, en Iran. Depuis des semaines, le métal jaune est porté par les inquiétudes suscitées par les conflits, au Moyen-Orient comme entre la Russie et l’Ukraine. Mais aussi par les craintes que font peser, sur l’économie mondiale, les droits de douane brandis par Donald Trump et les ripostes qu’ils suscitent.

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