« Il est extrêmement important d’accroître la pression sur la flotte fantôme parce que ça réduit clairement la capacité de la Russie à financer son effort de guerre », a déclaré Emmanuel Macron, jeudi 2 octobre, à l’occasion d’un sommet de la Communauté politique européenne, à Copenhague. « Nous avons décidé de passer un pas en allant vers des politiques d’entrave » contre la flotte fantôme russe, a assuré le président français. « Dans les prochains jours, nos chefs d’état-major, en coordination avec l’OTAN, et dans le cadre de la “coalition des volontaires” [qui rassemble quelque 35 pays souhaitant apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine en cas de cessez-le-feu], se réuniront pour bâtir des actions communes dans les prochaines semaines », à cet effet.
Mercredi 1er octobre, Paris avait annoncé avoir, le 27 septembre, arrêté au large des côtes françaises un navire suspect, désormais visé par une enquête pour « délits maritimes ». « Il était déclaré sous faux pavillon, mais c’était exactement le même que celui qui avait été contrôlé par l’Estonie, en mars, pour les mêmes raisons », œuvrant sous un autre nom et un autre pavillon, a poursuivi le président.
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