Le président de la République, Emmanuel Macron, s’entretient avec le président iranien, Massoud Pezeshkian, au siège de l’ONU, à New York, le 24 septembre 2025.

La rencontre a bien eu lieu, en plein bras de fer sur le programme nucléaire de la République islamique d’Iran. Emmanuel Macron et le président iranien, Massoud Pezeshkian, se sont entretenus durant quarante-cinq minutes, mercredi 24 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. Ils ont posé ensemble dans un petit bureau du siège de l’organisation où la délégation française est installée, et se sont séparés sans commentaire à l’issue de leur rencontre. Le chef de l’Etat a indiqué un peu plus tard, sur X, avoir une nouvelle fois exigé la libération des trois otages français détenus de façon arbitraire par le régime, Cécile Kohler, Jacques Paris et Lennart Monterlos.

Mais l’essentiel de la discussion a porté sur la question nucléaire. Le moment est critique, trois mois après les frappes israélo-américaines contre le programme militaire iranien, qui auraient retardé celui-ci de quelques années, mais sans l’anéantir, comme veut le croire Donald Trump. Afin de forcer l’Iran à accepter de nouvelles négociations destinées à encadrer ses activités dans le secteur, les Européens ont actionné l’un de leurs rares leviers : la réactivation des sanctions internationales levées lors de la signature en 2015 d’un premier compromis, dénoncé par le président américain trois ans plus tard, le Joint Comprehensive Plan of Action (JCPoA). Depuis, Téhéran s’est affranchi des engagements pris voici dix ans, ce que les Européens entendent sanctionner.

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