C’est la deuxième fois que la mobilisation contre la réforme des retraites se déroule un samedi. Mais ce 11 mars, les syndicats n’ont pas fait le plein. Le mouvement s’essouffle-t-il ?
Ils se sont élancés à Paris dans l’après-midi du samedi 11 mars, dans la rue pour la septième fois en deux mois. Mais les manifestants étaient deux fois moins nombreux que mardi 7 mars, selon les chiffres des syndicats. “Il faut intégrer, sauf erreur, que ça fait cinq ou six d’affilée. Mine de rien, ça joue sur les salaires tout ça et puis surtout, on a envie d’y croire mais (…) les gens ne nous écoutent pas“, pense un manifestant.
Emmanuel Macron “joue avec la démocratie”
Il y avait 368 000 manifestants en France selon la police. Une mobilisation en baisse, que même les leaders syndicaux ne cherchent pas à nier. L’unité de l’intersyndicale, elle, est toujours d’actualité. Tous en appellent au courage du président, qui a refusé de les recevoir à l’Élysée. “C’est un vrai bras d’honneur qu’il nous fait (…), moi j’ai l’occasion de le dire, il joue avec la démocratie“, dénonce Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
