Retrouvez ici l’intégralité de notre live #RETRAITES
16h37 : Face à cette grève des éboueurs opposés à la réforme des retraites, la mairie de Paris s’est déclarée solidaire. Mais le premier adjoint Emmanuel Grégoire a assuré aux journalistes que la Ville “met en place des mesures palliatives pour gérer les points d’urgence absolue”.
16h33 : La filière traitement des déchets de la CGT annonce dans un communiqué la reconduction de la grève des éboueurs à Paris jusqu’à lundi prochain, soit le 20 mars. Une décision prise lors d’une assemblée générale à Ivry (Val-de-Marne) ce matin. La mairie de Paris évalue à 7 000 tonnes la quantité de déchets non ramassés depuis plus d’une semaine.
16h10 : La RATP annonce qu’une rame sur deux circulera demain sur les RER A et B, les seuls dont elle a la gestion. Dans le métro, en revanche, seules les lignes 2, 3, 7, 8, 12 et 13 seront affectées de façon notable. Sur les lignes 3 et 13, notamment, la fréquence des rames sera divisée par deux.
16h08 : Le trafic sera “très perturbé” sur les RER A et B mais “quasi normal” dans le métro parisien demain malgré la grève, annonce la RATP.
15h29 : Bonjour @Lili. Je ne sais pas si votre appréciation sur les grévistes est juste ou non, mais chacun peut retrouver sur le site de l’Assemblée la dernière version du texte : celle adoptée par le Sénat. Cependant, la commission mixte paritaire réunie demain accouchera d’un texte différent, qui reprendra peut-être certains amendements du Sénat, mais aussi certains apports des députés, non retenus jusqu’ici car le projet de loi n’a pas été voté à l’Assemblée. Ce nouveau texte sera aussi consultable sur le site de l’Assemblée.
15h36 : Bonjour. Si j’ai bien compris, le texte a évolué. Où trouver la nouvelle mouture ? Certains grévistes ne connaissent pas le contenu exact de cette réforme et il y a, je pense, beaucoup de fake news. Merci.
15h20 : “Vous serez conduits à vous exprimer sur la réforme des retraites. Pas sur un soutien au gouvernement, mais sur ce projet, et ce projet seulement”.
Deux façons d’interpréter cette phrase d’Elisabeth Borne au micro : est-ce un appel aux députés LR à voter le texte sans craindre de s’associer à la majorité, ou une assurance qu’elle n’engagera pas la responsabilité du gouvernement via le 49.3 ? Les deux ne sont pas incompatibles. “Une majorité existe”, martèle la Première ministre.
15h13 : Les questions au gouvernement à l’Assemblée vont débuter. La réforme des retraites sera évidemment au programme, et vous pouvez regarder les échanges dans notre direct dédié. Parmi les orateurs prévus, on trouve le député écologiste Jérémie Iordanoff, auteur d’une proposition de loi pour supprimer le 49.3 de la Constitution. Mais aussi l’Insoumis Adrien Quatennens, pour la première question au gouvernement depuis sa condamnation pour violences conjugales.
14h29 : Si vous prévoyez de circuler demain dans Paris, ceci peut vous intéresser : la préfecture de police détaille les axes qui seront bloqués sur le passage de la manifestation contre la réforme des retraites, qui partira des Invalides à 14 heures en direction de la place d’Italie.
14h26 : Le courant a été coupé ce midi dans plusieurs quartiers du centre de Toulouse, privant jusqu’à 30 000 clients de courant. Une action revendiquée par la CGT Mines et Energies, en marque de rejet du projet de réforme des retraites. Les lignes T1 et T2 du tramway. Enedis envisage de déposer plainte, rapporte France Bleu Occitanie.
14h36 : Dans ce scénario, le texte serait de toute façon soumis au vote. Mais l’entourage de Boris Vallaud, patron du groupe PS, explique à franceinfo que les socialistes espèrent rassembler davantage de voix autour d’une telle motion, étant donné qu’elle porte sur une question plus large que la pertinence de la réforme : la constitutionnalité du projet de loi.
14h18 : Bonjour @bedu69. Envisagée par le groupe Liot et le PS si le gouvernement n’a pas recours au 49.3, une motion de rejet préalable consiste en un vote pour “faire reconnaître que le texte proposé est contraire à une ou plusieurs dispositions constitutionnelles”, explique le site de l’Assemblée. Si la motion est votée, le texte est rejeté en bloc.
14h18 : Bonjour. Pouvez-vous expliquer cette motion de rejet svp ? Bonne journée.
14h00 : Tout à l’heure sur CNews, Olivier Dussopt se disait “convaincu que ce texte a une majorité”. “La question n’est pas de savoir s’il manque des voix, la question est d’être sûr que tous ceux qui défendent ce qu’il y a dans le texte soient là jeudi pour voter le texte”, a ajouté le ministre du Travail. “Si tous ceux qui se retrouvent dans le texte, qui partagent ses orientations, votent le texte, (alors) il y a une majorité”.
14h20 : OIivier Marleix estime par ailleurs que le nombre de députés LR susceptibles de voter contre la réforme se situe “entre 15 et 20”. Ce qui laisserait entre 41 et 46 membres de son groupe susceptibles de voter le texte du gouvernement. Rappelons que si personne n’est absent de l’hémicycle jeudi, la réforme aurait besoin de toutes les voix de la majorité (ce n’est pas acquis) et de 37 voix supplémentaires pour atteindre la majorité absolue, fixée à 287 voix.
13h47 : Les députés LR qui signeraient une motion de censure transpartisane initiée par le groupe LIOT auront “vocation à aller siéger à LIOT (…) ou chez les écologistes”, déclare le président du groupe LR @oliviermarleix.#DirectAN #RéformeDesRetraites https://t.co/8IoWLUYSwt
13h50 : Le patron du groupe Les Républicains à l’Assemblée, Olivier Marleix, confirme devant la presse qu’il n’est pas question de laisser un député LR cosigner une quelconque motion de censure si le gouvernement a recours au 49.3. Ceux qui franchiront le Rubicon auront “vocation à aller siéger à Liot”, les a-t-il prévenus ce matin, en référence à ce groupe de députés hétéroclite, qui travaille à une motion transpartisane. Le député Pierre-Henri Dumont disait par exemple ce matin à Libération qu’il était prêt à signer.
13h10 : Un autre outil est mis sur la table par l’opposition : le référendum d’initiative partagée. Il doit être lancé par un cinquième des membres du Parlement puis recevoir la signature d’un dixième des électeurs, soit 4,87 millions de Français. Une telle procédure n’a jamais abouti, mais la députée socialiste Valérie Rabault assurait ce matin sur Europe 1 qu’elle y “croit beaucoup”. Il a notamment un intérêt à ses yeux : il “permet de bloquer pendant 9 mois la mise en œuvre de cette réforme”, le temps du recueil des signatures.
13h43 : Le PS déplore la décision de la présidente de l’Assemblée nationale de ne pas autoriser la diffusion des débats en commission mixte paritaire demain, demandée par le socialiste Boris Vallaud. “Nous réfléchissons sérieusement à rendre publics les échanges”, affirme le député Arthur Delaporte. La CMP compte deux sénatrices socialistes. Plus tôt, Mathilde Panot (LFI), qui fera aussi partie de cette commission, avait annoncé qu’elle en rendrait compte en direct sur Twitter. Les échanges font quoi qu’il arrive l’objet d’un compte rendu public, mais qui peut être mis en ligne avec plusieurs jours de décalage.
13h41 : L’hypothèse du dépôt d’une ou plusieurs motions de censure contre le gouvernement ne concerne, a priori, que le scénario où Elisabeth Borne aurait recours à l’article 49.3. Mais si le texte adopté en commission mixte paritaire était soumis au vote, les oppositions pourraient avoir recours à un autre outil : les motions de rejet préalable. Selon des journalistes de LCI et du groupe Ebra, le groupe Liot vient d’annoncer à la presse qu’il en déposera une, et le groupe PS dit ne pas l’exclure.
13h40 : La position de leur parti n’empêchera pas certains députés LR de se prononcer contre le projet de réforme du gouvernement en cas de vote à l’Assemblée jeudi. En revanche, lors d’une réunion de groupe ce matin, le président du parti, Eric Ciotti, et le patron du groupe parlementaire, Olivier Marleix, ont prévenu que les députés qui signeront ou voteront une éventuelle motion de censure seront exclus du groupe, selon les informations du service politique de France Télévisions.
12h47 : Dans les rues de Paris, Nantes, Rennes ou encore du Havre les déchets s’accumulent depuis le 7 mars et le début d’une grève reconductible contre la réforme des retraites menée par les éboueurs. Comment se sont résolus les grands mouvements sociaux des dernières années ? Eléments de réponse.
12h24 : Et si le gouvernement déclenchait l’article 49.3 pour adopter la réforme des retraites ? “Tout ce qui est constitutionnel est légal. Mais ce serait un vice démocratique”, a réaffirmé Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, ce matin sur RTL.
12h20 : “Nous voulons sortir ce qui se passe dans cette commission mixte paritaire d’un secret (…) pour que l’on puisse avoir une publicité et une transparence sur ce qui s’y passe et ce qui s’y vote”, a affirmé la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, après le refus de la présidente de l’Assemblée nationale de rendre publique la CMP.
10h15 : La commission mixte paritaire ne sera pas retransmise en direct, a tranché la présidente de l’Assemblée nationale. Dans un courrier adressé au patron des députés socialistes, Boris Vallaud, et que franceinfo a pu consulter, Yaël Braun-Pivet explique que le règlement ne permet pas cette retransmission.
10h03 : “Depuis le premier jour de la mobilisation, nous n’avons pas été reçus une seule fois par un quelconque ministre. Si la semaine prochaine, on a une invitation pour parler d’un autre sujet (avec l’exécutif), on dira : ‘Vous vous moquez de nous ?'”, a déclaré Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur RTL.
10h21 : “Les jeux sont faits sur cette commission mixte paritaire”, déplore Thomas Ménagé, député Rassemblement national du Loiret. Cette instance, composée de sept députés et de sept sénateurs représentatifs de la composition des deux chambres, doit aboutir mercredi à un texte de compromis sur la réforme des retraites.
08h52 : “Je crois que les Françaises et les Français demandent de la transparence et veulent savoir ce qu’il se passe et comment se font les discussions.”
Boris Vallaud a écrit une lettre à la présidente de l’Assemblée nationale pour lui demander de rendre publique la commission mixte paritaire, “pour la sincérité des débats et dans un souci de transparence démocratique”.
08h19 : “Nous ne pouvons pas ne rien faire ce jour-là !“ L’ensemble des représentants syndicaux devraient se retrouver à Paris, jeudi 16 mars, selon le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot, dans Le Parisien.
08h17 : “On ira devant l’Assemblée nationale pour s’exprimer”, a annoncé Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur RTL. Les députés doivent voter le texte sur la réforme des retraites ce jour-là. La veille, une grande journée de mobilisation est prévue dans toute la France.
10h23 : “Anne Hidalgo fait grève elle-même, elle ne fait rien”, tacle le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, à propos de la grève des éboueurs dans la capitale.
10h24 : Le ministre délégué aux Transports a donné des détails sur le trafic demain, lors de la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. “En Ile-de-France, il y aura peu de perturbations à la RATP. A la SNCF, il y aura quelques perturbations, avec une situation plus dégradée qu’aujourd’hui. Mais on en sera pas dans un niveau de perturbations comme on a connu lors d’autres journées de manifestations”, a assuré Clément Beaune.
10h24 : “La France à l’arrêt, ça se construit progressivement et on n’a pas dit notre dernier mot”, prévient Fabrice Michaud, secrétaire général de la CGT Transports, sur franceinfo ce matin.
10h36 : “C’est très indécis. Semaine à haut risque.” A deux jours du vote final du Parlement sur la réforme des retraites, les jeux restent extrêmement ouverts sur l’adoption ou pas du très controversé projet du gouvernement. L’incertitude règne toujours autour du vote de l’Assemblée nationale. Explications.