Les 15 000 trottinettes électriques disparaissent, vendredi 1er septembre, de la ville de Paris. Parfois, elles ne partent pas très loin et traversent juste le périphérique.
Des milliers de modèles de trottinettes sont chassés des rues de Paris, depuis vendredi 1er septembre. “On va être obligé de reprendre le métro ou le vélo”, précise un riverain. “C’est vrai que c’était pratique”, poursuit une autre. Après Barcelone (Espagne) et Montréal (Canada), Paris se débarrasse de ces deux-roues. Elles étaient devenues la cible de certains usagers, notamment à cause des accidents et de la pollution de la Seine. Les opérateurs avaient jusqu’à minuit pour retirer les modèles dans la capitale.
Des stratégies différentes
Que deviennent les modèles ? Pour la plupart, leur redéploiement a déjà commencé. À 35 kilomètres au sud de la capitale, 250 trottinettes sont réparties. Les trois sociétés qui se partageaient les rues de Paris ont opté pour trois options différentes : Lime va les déplacer à Lille (Nord) ou à Londres (Royaume-Uni). Tier opte pour un redéploiement surtout en Île-de-France, alors que Dott a choisi Bordeaux (Gironde) et la Belgique.
