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    Home » “Il faut recalibrer notre potentiel de production”, explique Bernard Farges, président du Comité national des interprofessions du vin

    “Il faut recalibrer notre potentiel de production”, explique Bernard Farges, président du Comité national des interprofessions du vin

    PersonnelPar Personnelseptembre 6, 2023Aucun commentaire6 mins lecture Économie
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    Le secteur du vin a connu une année très difficile en 2023, avec une baisse de la commercialisation en France et à l’export, mais aussi à cause d’une vague de mildiou inédite liée aux conditions climatiques. Bernard Farges, président du Comité national des interprofessions du vin, invité échos de franceinfo mercredi.

    Face au mildiou, qui a fait des ravages dans le vignoble français cet été, le Comité national des interprofessions des vins en appelle mercredi 6 septembre sur franceinfo aux assureurs et à l’Etat. 
    L’année 2023 est “très difficile dans certains secteurs, très difficile économiquement en termes de commercialisation sur le marché export et sur le marché français”, explique Bernard Farges, président du Comité national des interprofessions des vins (Cniv). 

    franceinfo : Vous êtes vous-même viticulteur dans le Bordelais. Cet été a vu des vagues de chaleur qui se sont succédées, des vendanges qui ont été avancées parfois, le mildiou également, qui a sérieusement endommagé les récoltes dans le Sud-Ouest. Diriez-vous que 2023 est une année noire ou qu’elle est finalement dans la moyenne de ces dernières années ?

    Bernard Farges : C’est une année difficile, très difficile économiquement en termes de commercialisation sur le marché export et sur le marché français, avec un sujet de déconsommation. Et sur l’aspect plus technique de production, c’est une année très difficile, notamment dans les vignobles du Sud-Ouest, mais aussi du Sud-Est, avec une vague de mildiou inédite.

    Le mildiou est un parasite qui attaque les vignes. Les vignerons étaient en conflit au début de cet été avec leurs assureurs. Ces derniers disent que c’est une maladie donc ils n’indemnisent pas. Les professionnels du vin, eux, demandent à être indemnisés au motif que le mildiou est dû à un événement climatique. Est-ce que cette question est réglée ?

    Toujours pas. Cette vague de mildiou, inédite dans tout le Sud-Ouest de la France, tout le Sud-Est, et en Italie aussi, ce n’est pas un problème technique d’un vigneron qui aurait mal fait son travail et qui aurait fait de mauvais choix techniques. C’est vraiment un aléa climatique, une humidité excessive pendant une longue période, des pluies importantes dans ces régions-là et avec une chaleur importante. Et ce sont des milliers de parcelles qui ont été ravagées par le mildiou. L’État français a mis en place un dispositif pour assurer les viticulteurs. Une partie est de l’auto-assurance : les viticulteurs assurent une partie de l’assurance jusqu’à 20% par rapport à leurs fonds propres. Ensuite, les assureurs doivent garantir entre 20 et 50% de pertes pour leurs assurés, et au-delà de 50%, c’est la solidarité nationale qui intervient. Comme c’est un aléa climatique, nous demandons que sur cette année, les assurances prennent en compte cet aléa climatique.

    Ce n’est pas le cas pour l’instant. Est-ce que vous espérez que ça va évoluer ?

    Il faut que ça évolue cette année et que ça évolue aussi pour les années à venir. L’État doit prendre sa part sur ce sujet, qui est encore une fois inédit. Il y a un trou dans la raquette sur ce dispositif, nous le reconnaissons. Mais en 2013, il y avait déjà eu des aléas climatiques inédits et les assureurs avaient couvert.

    Donc c’est un bon signe pour la suite.

    C’est en tout cas ce sur quoi nous nous appuyons.

    Mais le problème, finalement, est-ce que ce n’est pas la surproduction, au regard d’une consommation de vin qui baisse en continu en France, moins 20% depuis 2015, moins 70% en 60 ans.

    Oui, uns surproduction liée à une baisse de commercialisation. Pendant un certain nombre d’années, nous avons eu un relais à l’exportation de cette baisse de consommation en France. Mais depuis 2018-2020, avec les événements Covid, l’inflation, la crise en Ukraine, l’export a ralenti et la consommation continue de baisser en France. Donc, maintenant, c’est un vrai sujet de surproduction.

    Et donc la surproduction persiste : au fur et à mesure des années, vous n’avez pas regagné ces parts à l’international. L’export ne permet-il pas de compenser la baisse de la consommation en France ?

    L’export est important. Cette filière qui représente 500 000 emplois à temps plein en France, 92 milliards de chiffre d’affaires, c’est la deuxième derrière l’aéronautique. Toutefois, l’exportation est très volatile, les marchés sont volatils. Nous avons des sujets d’accords commerciaux qui peuvent être très difficiles. Lorsque la filière vin est impactée par les suites d’un différend Airbus-Boeing, dans le contexte international, vous voyez que ce sont vraiment des sujets de géopolitique qui peuvent pénaliser fortement les exportations.

    Il y a des pays où c’est plus compliqué ?

    C’est compliqué aujourd’hui en Chine, parce que la Chine a beaucoup souffert du Covid et qu’elle redémarre lentement. L’économie chinoise, évidemment, est dans une situation très différente de ce qu’on a connu depuis dix ans. Avec les États-Unis, aujourd’hui, après de belles années post-Covid, nous avons un ralentissement de nos exportations. L’inflation a pénalisé nos ventes et à l’exportation, et en France, c’est donc une filière qui est en difficulté et que nous devons restructurer.

    L’idée d’une taxe sur l’alcool a été évacuée. Ça a été un temps évoqué dans le cadre du projet de loi sur la Sécu. Donc cette surproduction. Aujourd’hui, vous l’estimez à environ 3 millions d’hectolitres en début d’année.

    Ce chiffre de trois millions correspond aux trois millions qui vont être distillés, avec des fonds européens, pour détruire une partie du stock en trop. Au-delà de ces chiffres globaux, il y a des situations qui sont évidemment différentes. Aujourd’hui, sur les productions de vin blanc, d’effervescents, de champagne et de crémant, il y a moins ce problème-là. On a vraiment ce problème de différence entre commercialisation et production sur le rouge. Sur toutes les régions de rouge, nous avons cette difficulté parce que la baisse de consommation est plus importante sur le rouge que sur les autres vins.

    Il y a un plan arrachage qui concerne le vignoble bordelais. Plus de 9 000 hectares de vignes doivent être arraché dans le Bordelais, est-ce que ce sera suffisant ?

    Nous avons besoin de restructurer, de recalibrer notre potentiel de production. Nous travaillons à trouver des dispositifs qui permettent d’accompagner des viticulteurs qui veulent arrêter le métier parce qu’ils ont l’âge d’arrêter, qui n’ont pas de repreneur. Des vignes qui sont abandonnées sont évidemment des sources de contamination pour différentes maladies. Donc nous devons restructurer notre vignoble. Nous devons aussi repenser la façon dont nous présentons nos vins, parce qu’il faut conquérir de nouveaux consommateurs.

    Privilégier la qualité à la quantité, ça passe par moins de production ?

    Moins de production, mais aussi conquête de nouveaux consommateurs. Nous avons des nouveaux consommateurs jeunes qui boivent beaucoup moins de vin que précédemment. Donc il faut aller chercher ces consommateurs-là. Ces jeunes consommateurs consomment d’autres boissons alcoolisées que le vin. Il faut absolument les conquérir.

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