La Première ministre, Elisabeth Borne, était mercredi 23 août l’invitée de l’émission “Ma France” sur France Bleu.
“Il n’est pas question d’augmenter les impôts des ménages, au contraire”, a assuré la Première ministre Elisabeth Borne, invitée mercredi 23 août de France Bleu. “Ce n’est pas notre philosophie. Au contraire, on veut continuer à baisser les impôts en étant attentifs au pouvoir d’achat des classes moyennes”, insiste-t-elle, alors qu’il reste un mois au gouvernement pour présenter son projet de budget pour 2024. Elle qualifie de “rumeur” l’hypothèse d’une augmentation des impôts.
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Interrogée sur la hausse de la taxe foncière, estimée au minimum à 7% et avec de fortes disparités selon les communes, la Première ministre reconnaît que les collectivités “peuvent avoir la capacité de les augmenter en fonction de l’évolution de l’inflation”. “Je n’ai pas de doute qu’elles seront aussi attentives aux enjeux du pouvoir d’achat de nos concitoyens”, assure-t-elle. Quant aux impôts qui reviennent à l’Etat, “ils n’augmenteront pas”, répète-t-elle
“On a passé le pic de l’inflation. On devrait revenir dans des niveaux plus habituels dans les prochains mois”, a poursuivi Elisabeth Borne en réponse à des auditeurs de France Bleu qui l’interrogeaient sur le pouvoir d’achat. La Première ministre estime toutefois qu’il y a une “nécessité à ce que chacun prenne sa part. Il faut que les employeurs, les industriels, les distributeurs prennent leur part sur la protection du pouvoir d’achat de nos concitoyens.”
L’augmentation des franchises médicales “fait partie des réflexions”
En revanche, le doublement de la franchise médicale “fait partie des pistes sur la table”, confirme Elisabeth Borne. Ce reste à charge pour les patients est de 50 centimes par boîte de médicaments ou pour une consultation. Il est plafonné à 50 euros par an. “Cela fait partie des réflexions, en ayant en tête qu’il faut protéger les personnes très vulnérables, très modestes et aussi les patients qui auraient des affections de longue durée ou des affections choniques”, souligne Elisabeth Borne. “Le plafond restera le même pour les personnes qui ont des affections de longue durée”, assure-t-elle.
La Première ministre affirme qu’en France, “on consomme plus de médicaments, plus d’antibiotiques, que nos voisins”. Elle souhaite une “politique d’ensemble” pour “responsabiliser chacun sur une consommation de médicaments qui est supérieure à ce qu’on peut constater, notamment sur des antibiotiques”.