Lundi, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a écarté sur franceinfo tout risque de contagion, après la fermeture de la banque américaine.
Article rédigé par
Les difficultés de la Silicon Valley Bank (SVB) risquent-elles de traverser les frontières et les océans ? Les banques françaises “ne sont pas exposées”, a affirmé lundi 13 mars une porte-parole de la Banque de France, confirmant une information du quotidien français Le Parisien.
>> On vous explique pourquoi la faillite de la Silicon Valley Bank ravive les craintes d’une crise bancaire
Plus tôt dans la journée, Bruno Le Maire a écarté sur franceinfo tout risque de contagion après la fermeture, vendredi, par les autorités américaines de SVB, qui ne parvenait plus à faire face aux retraits massifs de ses clients. “Ce qui s’est passé aux Etats-Unis est très singulier. Cette banque était très exposée, voire exclusivement exposée au secteur de la tech, qui a eu des difficultés liées à l’augmentation des taux d’intérêt”, a avancé le ministre de l’Economie.
“Pour le moment nous ne voyons pas de risque significatif”
“Il n’y a pas de contagion directe et la possibilité d’un impact indirect est quelque chose que nous devons surveiller mais pour le moment nous ne voyons pas de risque significatif”, a déclaré le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, assurant que la Commission européenne suivait “la situation en contact étroit avec la Banque centrale européenne”.
De son côté, le président américain s’est lui aussi montré rassurant, affirmant que le système bancaire américain était “solide”. “Nous ne nous arrêterons pas là” et “nous ferons tout ce qui est nécessaire”, a-t-il assuré après que les autorités américaines ont mis sous tutelle SVB.
