De plus en plus d’entreprises utilisent la transition écologique comme un argument de vente. La répression des fraudes a décidé de réaliser des contrôles sur l’écoblanchiment, pour savoir si les enseignes disent toujours la vérité. Le point avec David Boéri, sur le plateau du 19/20.
La transition écologique est très souvent reprise comme un argument de vente par les entreprises. Ce qui pousse la répression des fraudes à réaliser des contrôlés sur ce qu’on appelle l’écoblanchiment. “L’écoblanchiment regroupe toutes les allégations environnementales jugées trompeuses pour le consommateur”, précise David Boéri. Les deux dernières années, “1 100 contrôles ont été réalisés”, poursuit le journaliste. Dans un cas sur quatre, des anomalies ont été détectées.
Des arguments commerciaux pas compatibles avec les critères écologiques
Les fraudes les plus fréquentes concernent les arguments commerciaux qui ne répondent pas à des critères écologiques précis. C’est le cas d’une vaisselle, présentée comme écoresponsable car faite en bois, mais fabriquée en Asie, et donc importée. “Le bénéfice global pour l’environnement n’est donc pas justifié”, souligne le journaliste sur le plateau du 19/20. Certaines marques ne vont même pas respecter la réglementation. Mais globalement, “la grande majorité des produits épinglés ont rapidement été remis en conformité”, conclut David Boéri.
