Les enfants pourront-ils partir en colonie de vacances ? Certains centres vont devoir fermer, d’autres restreindre leur activité, faute d’animateur. Une pénurie touche ce métier car il exige d’avoir son BAFA et il est faiblement rémunéré. Exemple en Haute-Loire.
En Haute-Loire, une cinquantaine de postes d’animateurs sont à pourvoir, mais il y a peu de candidats à la clé. Des futurs animateurs sont en formation au centre de vacances de Chadron (Haute-Loire) et n’auront sûrement aucune difficulté à trouver un travail. “Ça nous permet déjà d’avoir un petit boulot, ou un boulot à long terme dans l’année donc c’est génial“, commente Lisa Hoarau, future animatrice. Les jeunes sont motivés malgré le poids des responsabilités et le manque de considération du métier.
Se battre pour la reconnaissance du métier
“(…) Le salaire ne va toujours pas donc ils vont faire un été et puis on les perd. La solution, ce serait vraiment que le métier soit reconnu et c’est d’ailleurs pour ça qu’on se bat“, affirme Marina Graff, formatrice et directrice du centre de loisirs de St-Maurice-de-Lignon. Cette pénurie n’est pas sans conséquences sur l’accueil des enfants pendant les vacances scolaires. Faute d’encadrement suffisant, beaucoup de centre de loisirs ont été obligés de fermer leurs portes.
