Sans surprise, le business des glaçons est en plein boom. Ce que l’on imagine moins, c’est que le glaçon que le garçon de café verse dans votre verre a beaucoup voyagé avant d’arriver jusqu’à votre bouche.
Le mercure grimpe, la demande de glaçons explose. À Millau (Aveyron), il a fait plus de 32°C ce week-end, alors sur toutes les tables, des verres bien glacés. Un petit cube de fraîcheur, mais un très gros business. Une entreprise près de Paris en fabrique non-stop. L’eau est filtrée pour chasser les impuretés, pour obtenir à l’arrivée des glaçons ultra transparents. “L’eau courante, l’eau de la ville, passe dans nos adoucisseurs. Ensuite l’eau passe dans les circuits des machines à glaçons”, explique Isabelle Galet, assistante commerciale pour “Promo glaçon”.
La France importe des glaçons
Certains achètent sur place, comme un barman et un routier parti pour un long trajet : 15 euros les 10 kg. D’autres se font livrer ou utilisent des distributeurs, de plus en plus nombreux. Les clients se multiplient : restaurants, traiteurs, événementiel, poissonneries, particuliers. Conséquence, la France importe des glaçons. Le plus gros producteur européen possède six usines dont quatre en Espagne, produit 150 000 tonnes de glace par an et en exporte 7 500 tonnes dans l’Hexagone.
