Le président américain Donald Trump, la première dame, Melania Trump, le roi Charles III, la reine Camilla, au château de Windsor, (Royaume-Uni), le 17 septembre 2025.

Des heures de musique militaire dans l’enceinte d’un château millénaire, des carrosses rutilants mais un peu ridicules, un dîner d’Etat de tous les superlatifs… Le gouvernement britannique n’a reculé devant rien, surtout pas la pompe, les fastes et les honneurs de leur famille royale, pour cette première journée de la deuxième visite d’Etat de Donald Trump au Royaume-Uni, mercredi 17 septembre – la première avait eu lieu en 2019.

Les diplomates et les médias nationaux ne s’en sont pas cachés : il s’agissait de flatter le président américain, connu pour sa fascination des « Royals », afin d’entretenir la flamme de la relation spéciale entre les deux pays, fondement de la diplomatie britannique depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Charles III a impeccablement joué son rôle d’hôte et de diplomate en chef, carte maîtresse du gouvernement travailliste de Keir Starmer pour amadouer l’imprévisible dirigeant, qui a un faible pour l’Ecosse, dont sa mère est originaire et où il possède deux golfs. Pas question d’aborder frontalement des sujets qui auraient pu l’irriter, tels l’Ukraine, le climat ou le prédateur sexuel Jeffrey Epstein, dont il fut l’ami, comme le prince Andrew, le frère cadet du roi, désormais ostracisé par le reste de la famille.

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