
On l’a vu rire aux éclats lorsque Donald Trump a clamé son intention de renommer le golfe du Mexique en « golfe d’Amérique ». Seul grand dirigeant sportif présent lors du discours d’investiture du nouveau président des Etats-Unis, le 20 janvier, il a également multiplié les déclarations élogieuses à son égard en marge de la cérémonie, évoquant par exemple l’honneur « unique et magnifique » d’être invité à Washington. Gianni Infantino, le patron de la Fédération internationale de football (FIFA), ne ménage pas ses efforts pour s’attirer les faveurs du locataire de la Maison Blanche, qui le lui rend bien.
Depuis plusieurs mois, les deux hommes ne cessent d’afficher leur relation cordiale, en rivalisant de compliments appuyés l’un envers l’autre. Quand l’Italo-Suisse loue les mérites de Donald Trump, un « leader » dont « nous avons besoin », ce dernier présente son « ami spécial » comme « un gagnant » et « un homme excellent ».
Symbole de leur bonne entente : le patron de la FIFA et le président des Etats-Unis ont prévu d’assister côte à côte à la finale de la Coupe du monde des clubs entre Chelsea et le PSG, dimanche 13 juillet, au MetLife Stadium, près de New York, pour remettre au vainqueur le trophée de cette compétition, organisée dans onze villes américaines. Cinq jours plus tôt, Gianni Infantino a annoncé l’ouverture d’un bureau de la FIFA dans la Trump Tower, à New York, aux côtés d’Eric Trump, le second fils du président américain.
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