La centrale nucléaire de Gravelines (Nord) est à l’arret depuis dimanche 10 août.

Quatre unités de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) sont à l’arrêt lundi en raison de la « présence massive et non prévisible de méduses », dans les stations de pompage de l’eau servant au refroidissement des réacteurs, a annoncé EDF, lundi 11 août, dans un communiqué. Ces animaux gélatineux ont été retrouvés dans les filtres des stations de pompage qui aspirent l’eau de mer destinée à maîtriser la température des réacteurs de la centrale.

Gravelines, l’une des principales centrales de l’Hexagone, est refroidie grâce à de l’eau pompée dans un canal connecté à la mer du Nord. Ses six réacteurs à eau pressurisée produisent 900 mégawatts chacun, soit 5,5 gigawatts en tout.

Pas de date de reprise

Le caractère gélatineux des méduses leur a permis de passer les premiers filtres des stations de pompage. Elles ont ensuite obstrué les tambours filtrants, équipés d’un maillage très fin afin de ne laisser passer que l’eau de mer précise La Voix du Nord. A midi, aucune date de reprise de la production d’électricité n’avait été fixée. « Mais elle se fera par étapes », a déclaré le service communication de la centrale au quotidien nordiste.

« Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté », annonce EDF dans son communiqué.

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Ces arrêts automatiques des unités 2, 3, 4 et 6 « n’ont pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l’environnement », assure l’électricien. La centrale est ainsi provisoirement complètement à l’arrêt, car ses deux autres unités de production 1 et 5 sont actuellement en maintenance.

Le Monde avec AFP et Reuters

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