Vue aérienne de la ville de Belem, au Brésil, le 17 juin 2025.

« Va-t-on pouvoir se loger à Belem ? » A Bonn (Allemagne), lors des négociations de préparation de la Conférence mondiale sur le climat (COP30), qui s’achèvent jeudi 26 juin, la question était sur toutes les lèvres. La capitale brésilienne de l’Etat du Para, située à l’embouchure de l’Amazone, paraît tout sauf prête à accueillir l’évènement, qui doit s’y dérouler du 10 au 21 novembre. A quatre mois de cette grand-messe très attendue, l’inquiétude et l’agacement affleurent parmi les participants face aux difficultés logistiques que doit encore surmonter la ville.

« Nous espérons être pleinement représentés à Belem mais c’est pour l’instant un défi », confiait à Bonn, lors d’une conférence de presse, Anne Rasmussen, négociatrice en chef pour l’Alliance des petits Etats insulaires (Aosis), qui rassemble 39 Etats insulaires. Dans une lettre adressée au président de la COP30, et datée du 14 juin, Ilana Seid, la présidente de ce groupe de négociation, se disait « profondément inquiète ». « De nombreuses délégations de l’Aosis ne savent pas si elles pourront participer à la COP30 », prévenait-elle, arguant de prix très élevés et d’un nombre de chambres d’hôtels bien inférieur, à Belem, par rapport aux précédentes COP.

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