Un conseiller de la plateforme de la caisse primaire d’assurance-maladie, à Strasbourg, le 25 mai 2020.

C’est le président pour les Bouches-du-Rhône du syndicat des médecins généralistes MG France qui a lancé l’alerte lundi 1er septembre. Installé dans le nord des Bouches-du-Rhône, le docteur Guillaume Michelon n’avait pas reçu, « comme près de 40 % de [ses] adhérents départementaux », assure-t-il, les nouveaux formulaires papier sécurisés permettant de délivrer des arrêts de travail. Un retard de livraison qui n’a pas touché que les Bouches-du-Rhône mais qui, près d’une semaine plus tard, reste sensible dans ce département.

Imposés par l’Assurance-maladie, ces formulaires Cerfa sont imprimés sur un papier spécifique, avec une encre magnétique, et équipés de sept points de contrôle, dont un QR code et une étiquette holographique. Ils sont une réponse à l’explosion de la fraude aux faux arrêts de travail, notamment vendus sur Internet, qui en 2024 a bondi nationalement selon l’Assurance-maladie, à 30 millions d’euros contre 8 millions en 2023. Mis en service le 1er juillet, ces documents sont officiellement, depuis le 1er septembre, les seuls acceptés par les caisses primaires d’assurance-maladie (CPAM) sur l’ensemble du territoire.

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