Histoires Web mercredi, décembre 24
Dans « Le Maître du kabuki », le cinéaste Lee Sang-il met en scène la quête du geste idéal au sein du théâtre japonais traditionnel

L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

La production cinématographique mainstream japonaise contemporaine ne déteste pas les adaptations littéraires, voie royale pour un cinéma sans aspérité formelle, ni surprise, bref, « de qualité » mais peu exportable. En voici une pourtant qui a trouvé le chemin des salles françaises, après une sélection à la Quinzaine des cinéastes au Festival de Cannes, en mai. Lors de sa sortie au Japon, en juin, le film de Lee Sang-il remporta un impressionnant et inattendu succès commercial.

Transposition du roman Kokuho (2018), de Shuichi Yoshida, Le Maître du kabuki adopte la structure d’une fresque étalée sur quatre décennies en s’appuyant sur une série de conventions narratives qu’il ne s’agit pas véritablement de dépasser. Le film témoigne toutefois d’une certaine énergie romanesque et s’impose pour la manière dont scénario et mise en scène tentent de se mettre au service d’une certaine perception du passage du temps, durant lequel émotions diverses et péripéties contradictoires vont se succéder.

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