Même pour le Rugby Ouest Cotentin, c’est la vie de château. Le club local a une aile de l’ancienne demeure du marquis de Flamanville (Manche) pour vestiaire, juste à côté de son terrain d’entraînement. Ses effectifs sont « cycliques », raconte spontanément un retardataire à un autre. C’est dire le train de vie plutôt appréciable du village normand qui évolue au rythme de la centrale nucléaire exploitée par EDF et de ses chantiers successifs, entre falaise et bocage, après avoir vécu de l’exploitation du granit, puis d’une mine de fer sous-marine.
De l’autre côté de la rue dite « du Château », une salle de spectacle aux gradins rouges accueille un concert le même soir d’automne, « un voyage en Galice », d’après le programme du Rafiot. Dans le prolongement se trouve un complexe avec terrain de football et piste d’athlétisme. Puis un gymnase avec mur d’escalade. Ailleurs, une salle de musculation et un dojo.
Le dernier recensement de 2021 donne à peine 1 724 habitants à la commune. « Certains équipements peuvent être comparables à ceux d’une ville de 10 000 habitants, mais ils sont aussi ouverts aux habitants d’autres communes », fait valoir le maire (sans étiquette) Franck Brisset, à l’étage de sa mairie, en vis-à-vis d’un fleuriste et d’une banque.
Il vous reste 72.67% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.