
Le siège de Charlie Kirk n’est pas resté longtemps vide. Lundi 15 septembre, c’est le vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, qui s’est symboliquement installé à son micro, à la Maison Blanche, pour animer une émission à la mémoire de son ami assassiné. Une façon d’illustrer à quel point ce dernier, à la tête de l’organisation Turning Point USA, était un pilier de l’administration, bien que sans titre officiel.
Animé d’une colère à peine rentrée, multipliant les citations de la Bible, l’animateur d’un jour a filé une anaphore glaçante sur l’impossibilité à réunir le pays avant d’« escalader la montagne de la vérité ». « Il n’y a pas d’unité », a-t-il répété, « avec ceux qui célèbrent l’assassinat de Charlie Kirk », avec « ceux qui financent ces articles, qui paient les salaires de ces sympathisants des terroristes ».
J. D. Vance a désigné nommément des cibles : la Open Society Foundation, fondée par le milliardaire George Soros, et la Ford Foundation. Elles sont accusées d’avoir financé le magazine mensuel de gauche The Nation, où le vice-président a lu un article présentant, selon lui, une vision déformée de Charlie Kirk, en raciste. La revue n’a bénéficié d’aucun fond de cette origine, a déclaré Bhaskar Sunkara, son président. Cela n’a pas empêché J. D. Vance d’accuser les deux fondations de « mettre le feu à la maison construite par la famille américaine depuis 250 ans. »
Il vous reste 80.86% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.