Des Palestiniens inspectent les dégâts après un bombardement israélien sur des tentes abritant des personnes déplacées, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 juillet 2025.

De nouveaux bombardements israéliens ont fait au moins 25 morts dans la bande de Gaza, a affirmé, mercredi 2 juillet, la défense civile du territoire palestinien.

A Gaza, neuf Palestiniens ont été tués dans deux frappes aériennes nocturnes, l’une dans la ville de Gaza (Nord) et l’autre à Al-Mawassi (Sud), selon un premier bilan de Mahmoud Bassal, porte-parole de l’organisme de premiers secours du territoire palestinien. Puis après le lever du jour, cinq personnes, dont au moins deux enfants, ont été tuées dans une attaque au drone israélienne sur une maison située près de Deir Al-Balah (Centre), selon la même source.

Dans la journée, M. Bassal a également rapporté cinq morts dans une frappe israélienne sur la ville de Gaza, cinq morts à la suite de tirs de l’armée israélienne à proximité d’un site de distribution d’aide près de Rafah (Sud), et un mort lors de tirs de l’armée israélienne survenus à la mi-journée dans le centre du territoire.

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Appel à libérer les otages

Le président américain, Donald Trump, avait, lui, annoncé mardi l’imminence d’un cessez-le-feu. « Israël a accepté les conditions nécessaires pour finaliser le cessez-le-feu de soixante jours, au cours duquel nous travaillerons avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre », a écrit, dans la soirée, le président américain sur sa plateforme Truth Social. « Les Qataris et les Egyptiens, qui ont travaillé d’arrache-pied pour contribuer à la paix, présenteront cette proposition ultime, a ajouté le républicain. J’espère, pour le bien du Moyen-Orient, que le Hamas acceptera cet accord. »

Mercredi, le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a appelé à ne pas « manquer » une occasion de libérer les otages à Gaza. « Une large majorité au sein du gouvernement et de la population est favorable au plan de libération des otages. Si l’occasion se présente, il ne faut pas la manquer », a écrit M. Saar sur X.

Pourtant, aucune piste tangible n’a encore émergé des tractations pour une trêve, dont la possibilité suscite des débats dans la classe politique israélienne, notamment chez les ministres d’extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir.

La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent sur Israël lancée le 7 octobre 2023 par le Hamas à partir de la bande de Gaza. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là en Israël, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Plus de 57 012 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par l’armée israélienne, selon des données du ministère de la santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

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Le Monde avec AFP

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