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Crise politique en raison de divergences sur l’élaboration du budget fédéral, crise sécuritaire due au survol de la Belgique par un grand nombre de drones d’origine inconnue lors des derniers jours : neuf mois après sa mise en place, la coalition de cinq partis dirigée par le nationaliste flamand Bart De Wever affronte de grosses difficultés.
Constatant les désaccords au sein de son équipe à propos de la cure d’austérité qu’il proposait, Bart De Wever envisageait récemment de démissionner. Il ignorait que le pays allait connaître une forte tension en raison des survols massifs de drones au-dessus de bases militaires et d’aéroports civils.
Deux cents signalements ont été recensés pour la seule journée du mardi 4 novembre et le trafic aérien a été très perturbé. De nouvelles alertes ont été déclenchées jeudi soir, à l’aéroport de Bruxelles, à Liège et au Centre d’études de l’énergie nucléaire de Mol, dans la province d’Anvers. Une demi-douzaine de bases militaires ont aussi été ciblées, dont deux abritent des avions de chasse, à Florennes et Kleine-Brogel. Ce dernier domaine, dans la province du Limbourg, héberge aussi des bombes nucléaires tactiques américaines.
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