Les sélectionneurs français, David Ortiz et Gaëlle Mignot, lors de l’échauffement des Bleues avant le quart de final face à l’Irlande, dimanche 14 septembre 2025, à Exeter (Royaume-Uni).

Dans la salle de musculation transformée en zone mixte du Sandy Park d’Exeter (Royaume-Uni), Marine Ménager vient de conclure une petite séance de questions-réponses avec les journalistes. La cocapitaine des Bleues a pris le temps de faire le bilan du match victorieux de son équipe face à l’Italie lors de la première rencontre de la phase de groupes de la Coupe du monde et va maintenant « rejoindre papa et maman ». La centre n’est pourtant pas venue en famille en Angleterre – même sa sœur Romane, habituée du XV de France, n’est pas là, à cause de commotions à répétition. Elle va, en réalité, suivre Gaëlle Mignot et David Ortiz, un brin plus rapides qu’elle pour en terminer avec l’exercice médiatique.

Les deux sélectionneurs de l’équipe de France féminine de rugby « s’occupent vachement » de leurs joueuses, « un peu comme un père et une mère », jugeait déjà la troisième-ligne Charlotte Escudero, en avril 2023. Quatre mois plus tôt, le binôme était nommé à la tête des Bleues, une situation rare dans le sport de haut niveau, plutôt habitué à voir une seule tête dépasser en matière d’encadrement. La pertinence de ce choix va être éprouvée, samedi 20 septembre à l’Ashton Gate Stadium de Bristol (16 h 30, heure de Paris). Les Tricolores défieront les Anglaises, ultrafavorites de la compétition, devant leur public, en demi-finale.

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