Ils avancent au rythme des maracas, tambours et chants traditionnels. Coiffes de plumes et colliers de perles, arcs au dos pour certains, enfants en écharpe pour d’autres : les représentants des peuples autochtones brésiliens se sont mélangés à plusieurs milliers de militants de tous les pays, samedi 15 novembre, lors d’une vaste marche à Belem (Brésil).
Objectif : faire pression sur les négociateurs participant à la conférence mondiale sur le climat (COP30), qui se tient jusqu’au 21 novembre dans cette ville amazonienne, pour qu’ils aboutissent à des résultats concrets dans la lutte contre le réchauffement. Une première depuis trois ans, alors que les manifestations étaient interdites dans les centres-villes de Bakou (Azerbaïdjan), Dubaï (Emirats arabes unis) et Charm-el-Cheikh (Egypte), où ont eu lieu les précédentes éditions de cette grand-messe climatique.
« Nous voulons que les gens comprennent que l’Amazonie n’est pas la carte postale que le gouvernement brésilien montre », revendique Nadia Akawa Tupinamba, l’une des représentantes du peuple Tupinamba, dans l’Etat de Bahia, le bas du visage maquillé de peinture rouge. Comme d’autres, elle considère que la COP exclut les peuples, en particulier indigènes, des négociations.
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