La secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, 
à Paris, le 17 janvier 2025.

Trois voies de passage et une ligne rouge. Lors d’une conférence de presse, organisée mardi 28 janvier, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, a exposé les conditions qui lui paraissent indispensables pour réussir la concertation sur les retraites, dont le coup d’envoi doit être donné dans quelques jours. La plupart des revendications exprimées par la responsable de la centrale cédétiste étaient connues, mais son initiative n’en retient pas moins l’attention car elle désapprouve l’approche du premier ministre, François Bayrou, sur le financement de notre système par répartition.

La première exigence mise en avant par Mme Léon concerne, sans surprise, l’âge légal de départ à la retraite, que la réforme de 2023 a repoussé de 62 à 64 ans. « Nous restons farouchement opposés [à cette mesure] », a-t-elle rappelé, en indiquant que les discussions à venir avec les autres syndicats et les mouvements d’employeurs doivent permettre « d’obtenir un “bougé” ». Est-ce à dire que la CFDT s’estimerait satisfaite si ce paramètre était ramené à 63 ans ? « Comme dans toute discussion, on se positionnera au regard d’un équilibre », a répondu la secrétaire générale, en précisant que, « aujourd’hui », la ligne de sa confédération est : « Non à 64 ans et le retour à 62 ans. » « Après, on ne va pas se jouer la négociation ici. La question est ouverte (…) sur les “bougés” sur l’âge », a-t-elle enchaîné.

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