Le sixième round de négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire était prévu le dimanche 15 juin. Encore trois jours avant, Donald Trump, qui se veut « faiseur de paix », appelait à privilégier la diplomatie à l’option militaire contre l’Iran préconisée depuis des années par Israël, qui fait du programme nucléaire iranien une « menace existentielle ». Benyamin Nétanyahou est finalement passé aux actes dans la nuit du 12 au 13 juin en frappant l’Iran et en déstabilisant encore un peu plus le Moyen-Orient.

Après avoir porté un coup sévère à l’ « axe de la résistance » – Hezbollah et houthistes en tête – depuis le 7-Octobre, Israël a affronté l’Iran pendant douze jours. Si les dégâts portés aux sites nucléaires de la République islamique et à ses capacités militaires ne sont pas précisément connus, cette guerre est inédite par sa longueur, son intensité et l’intervention directe des Etats-Unis en faveur de son allié israélien. Après 1 054 morts en Iran, selon une ONG, et 28 en Israël, d’après les autorités, un cessez-le-feu est prononcé le 24 juin. Pour mieux comprendre, Le Monde retrace le conflit en dix temps forts.

Israël lance son attaque massive sur l’Iran

Vendredi 13 juin à l’aube. « Nous sommes à un moment crucial de l’histoire d’Israël. » Deux heures après les premières explosions entendues à Téhéran, Benyamin Nétanyahou s’adresse aux Israéliens. Face à la « menace existentielle » que représente le régime iranien pour l’Etat hébreu, l’opération « Rising Lion » (« lion qui se lève ») est lancée. L’objectif est triple : il s’agit d’endommager « le programme nucléaire, les fabriques de missiles balistiques et les capacités militaires iraniennes ».

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