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Quand j’étais gamine, je me souviens d’une période en primaire où l’unique sujet de conversation dans la cour de récré était la série Beverly Hills. Ceux qui n’avaient pas vu l’épisode de la veille étaient de facto exclus. Je me souviens d’une camarade qui n’avait pas la télé ; même si ce n’était pas de sa faute, cela la faisait baisser dans notre estime : elle n’était pas « cool ».

Peut-être est-ce pour cela que j’ai été sensible aux implorations de ma fille cadette, 7 ans, qui réclame depuis la rentrée de regarder le film KPop Demon Hunters. « Mais vous ne vous rendez pas compte ! Je ne peux plus discuter de rien avec mes copines, tout le monde ne parle que de ça ! Même les garçons l’ont vu ! » De fait, elle était victime d’une injustice : sa sœur aînée, 10 ans, a vu le blockbuster d’animation de Netflix avec une copine dès sa sortie, fin juin.

Un soir, nous avons donc regardé ce phénomène mondial, présenté par la plateforme américaine comme son plus gros succès jamais enregistré. Le pitch : à Séoul, les Huntr/x sont des stars de K-pop et trois super-héroïnes qui mènent une double vie comme chasseuses de démons. Elles ont maille à partir avec les Saja Boys, un boys band en réalité constitué de cinq démons qui œuvrent à voler les âmes des fans.

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