Logan Marshall-Green dans le film « Devil » (2010).

Au cinéma, l’ascenseur suscite des scènes terrifiantes, façon La Tour infernale (1974) ou Matrix (1999) : cabines qui se décrochent, étincelles jaillissantes, têtes hurlantes coincées entre les portes, ou trappes se dérobant sous les pieds des héros. Il est aussi le lieu du cauchemar pur. Dans Devil (2010), cinq inconnus se retrouvent bloqués dans un ascenseur d’immeuble de bureaux, or, le diable se niche parmi eux. Depuis les années 1980, pas moins d’une trentaine de films d’horreur sont uniquement consacrés à ce lieu clos.

Au théâtre, c’est tout l’inverse. Comme dans Voyage en ascenseur (Sophie Forte, 2018), la cabine se fait intimiste, tel un espace capitonné où se livrent des confidences auxquelles on ne peut échapper, se trament des différends, s’échangent des fous rires ou des baisers. L’ascenseur transporte parfois une charge érotique, promesse d’une rencontre et plus si affinités. Même s’il n’est pas certain que toutes les filles aimeraient se retrouver coincées, En apesanteur, avec Calogero…

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