Il n’a jamais été aussi répandu. Au 1er janvier, 5,47 millions de Français détenaient un plan d’épargne en actions (PEA) contenant au moins un titre financier, contre seulement 4,82 millions en 2014, première date de recensement par la Banque de France. Soit une augmentation de plus de 13 % en dix ans. Cette enveloppe permet d’investir sur des produits européens cotés, qu’ils s’agissent d’actions d’entreprise ou de fonds indiciels (les ETF, pour exchange traded funds), qui reproduisent la performance d’indices boursiers comme le CAC 40.

Pour les néophytes, encore peu aguerris aux placements boursiers, mieux vaut adopter une stratégie de long terme, d’une dizaine d’années environ. Un outil existe pour cela : l’investissement programmé. Le détenteur du PEA planifie l’achat d’un titre coté à intervalles réguliers, sans se soucier de la fluctuation de son cours. « Cette méthode permet de tirer parti des fluctuations plutôt que de les subir, résume Olivier Mariscal, directeur général de BDL Club Invest, une nouvelle plateforme numérique permettant aux épargnants d’accéder à des fonds en actions. Au lieu d’investir de grosses sommes d’un coup, au risque d’une forte baisse des cours derrière, mieux vaut placer mensuellement. L’investisseur profitera forcément de prix bas à un moment. »

Actions et ETF pour les banques en ligne

L’investissement programmé permet aussi de profiter des intérêts composés sur le long terme. Les dividendes générés progressivement avec vos versements s’ajoutent à votre capital et engendrent à leur tour des intérêts. Un « effet boule de neige » en somme.

Malgré ces avantages indéniables, peu nombreux sont les courtiers et les banques à proposer des services d’achats programmés de titres sur PEA. Des acteurs de premier plan, comme le CIC et le Crédit mutuel, Fortuneo, Interactive Brokers, Saxo Banque ou XTB, contraignent encore leurs clients à choisir manuellement les valeurs sur lesquelles miser.

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