
Pour le lancement à Paris de son exposition immersive sur les Fables de La Fontaine, avec notamment Charles Berling ou Arielle Dombasle, Jean Vergès aurait rêvé meilleure presse : pas un reportage sur cette expérience empruntant les codes esthétiques aux parcs de loisirs, ouverte en septembre, qui ne mentionne l’actionnaire majoritaire de ses Cités immersives. L’entrepreneur a beau revendiquer, devant les micros et dans son discours d’inauguration, sa totale liberté artistique et sa vision « inclusive » de la culture, un nom ne passe pas : celui de Pierre-Edouard Stérin.
Rien, dans sa « Cité des Fables », adossée à un comité scientifique solide, ne semble pourtant sujet à caution. Mais l’identité de son actionnaire, sans qui le projet n’aurait pas vu le jour, est sur toutes les lèvres. A travers son Fonds du bien commun, Pierre-Edouard Stérin finance de nombreux projets culturels, dont une partie présente une version biaisée de l’histoire, exaltant le « roman national » à des fins idéologiques.
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