Dans les allées des supermarchés, chez vos artisans préférés, ils pointent à nouveau le bout de leur nez : les indémodables des fêtes de fin d’année. Bûche, foie gras, champagne, huîtres… restent les invités d’honneur des repas français. Ces invariants sont souvent vus comme une condition sine qua non de la réussite du rituel, un gage d’harmonie, voire de cohésion familiale.

Pourtant, quelques évolutions commencent à faire trembler la table du banquet. L’inflation rend des produits déjà chers parfois inaccessibles. La progression des intolérances alimentaires ou des régimes spéciaux (sans gluten, sans viande, sans alcool…) amène à repenser ce moment qui doit fédérer largement. Enfin, s’ils restent les favoris des festivités, les mets coûteux ne sont plus indispensables, comme l’observe Victoire Loup, autrice de l’ouvrage Festin. 60 recettes pour se retrouver (Hachette Pratique, 2022), qui rassemble les secrets de cuisine de quelques virtuoses comme Glenn Viel, Dominique Crenn ou Gérald Passedat.

« Les restaurants gastronomiques ont montré la voie en mettant à la carte pour les fêtes des produits qui n’étaient pas considérés comme nobles, observe-t-elle. Aujourd’hui, on ne sera pas étonné de retrouver au menu d’un grand établissement des plats végétariens – un bourguignon de champignons ou un wellington végé, une tourte dont le bœuf est remplacé par des légumes de saison, par exemple –, ce qui aurait été impensable il y a encore quelques années. »

Pour l’autrice, ce qui compte, c’est surtout l’effort réalisé en cuisine, pour soi et pour les autres. On peut tout à fait troquer du caviar par des œufs de poisson moins onéreux, surtout si le blini est fait maison ! Voici quelques conseils de chefs pour prendre la tangente et faire de vos prochains repas de fêtes un moment encore plus inoubliable.

Opter pour un apéritif au thé

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