Un moustique-tigre (« Aedes albopictus ») est photographié à travers un microscope optique 20x, à Moncada, Espagne, le 19 juillet 2024.

Douze foyers de transmission du chikungunya sont désormais recensés en métropole, pour une trentaine de cas au total, a annoncé mercredi 16 juillet Santé publique France (SPF), qui prévient que cette tendance à la hausse risque de se prolonger.

« Le nombre de foyers de transmission illustre le risque important de transmission autochtone de ces virus en France hexagonale, prévient l’agence de santé publique dans un bilan hebdomadaire. D’autres cas seront vraisemblablement identifiés, y compris en dehors des zones habituelles de transmission. » Le virus se transmet par des piqûres de moustiques-tigres et provoque de fortes fièvres ainsi que des douleurs musculaires.

« A Salon-de-Provence, treize cas ont été identifiés, dont deux cas domiciliés dans les communes voisines de Grans et Lambesc, signale notamment SPF. Il s’agit du foyer le plus étendu à ce stade. »

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Niveau exceptionnellement élevé en métropole

Ce niveau, exceptionnellement élevé en métropole aussi tôt dans l’été, s’explique notamment par une épidémie outre-mer qui a frappé La Réunion et Mayotte ces derniers mois. Les autorités sanitaires ont enregistré, depuis le printemps, plusieurs centaines de cas arrivés en métropole de La Réunion.

A cela s’ajoute par ailleurs un cas autochtone de dengue, signalé au début de juillet en Auvergne-Rhône-Alpes. C’est, pour l’heure, le seul en métropole, cette maladie étant également transmise par le moustique-tigre.

Le risque d’une transmission épidémique de ces virus en métropole est aussi accru par les fortes chaleurs : les températures élevées contribuent en effet à la circulation du moustique-tigre, un phénomène accentué par le réchauffement climatique.

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Le Monde avec AFP

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