
L’optimisme était à son comble mais, une semaine après les déclarations quasi triomphantes de l’administration américaine sur la perspective d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la visite officielle du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, aux Etats-Unis, il a été remplacé par un silence pesant. Jeudi 10 juillet, après quatre jours de rendez-vous avec l’administration américaine à Washington, et au moins deux entrevues avec le président Donald Trump, le chef du gouvernement est rentré en Israël sans accord.
Dans un communiqué publié à la fin de cette rencontre, qu’il décrit lui-même comme « historique », le dirigeantisraélien a précisé : « Ce dont nous avons convenu, le président Trump et moi, sur les questions concernant Gaza, la région et même au-delà, sera abordé prochainement. » Dimanche, Benyamin Nétanyahou n’avait encore donné aucun détail supplémentaire sur le contenu de ces discussions.
Tout avait pourtant bien commencé. Le 2 juillet, une semaine après la fin du conflit avec l’Iran et cinq jours avant l’arrivée du dirigeant israélien à la Maison Blanche, sur son propre réseau social, Donald Trump s’est répandu en félicitations sur le rendez-vous « long et productif » de ses conseillers avec le gouvernement israélien qui venait d’accepter le principe d’un cessez-le-feu temporaire de soixante jours, avec l’assurance d’engager des discussions sur un arrêt définitif de la guerre. Dans une ronde désormais bien connue, des équipes de négociateurs de chaque camp se sont retrouvées à Doha, avec les médiateurs qataris à qui le Hamas venait de transmettre sa « réponse positive » à une nouvelle série de discussions.
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