Un immeuble de la rue Monge, à Paris, le 30 juin 2025.

Alors que les températures tutoient les 40 degrés sur une partie du territoire et que le parc de bâtiments présente une vulnérabilité importante aux fortes chaleurs, la solution du volet s’impose dans le débat public. Les vitrages non protégés exposent les occupants d’un logement au rayonnement solaire direct, diffusent la chaleur emmagasinée par la paroi et l’empêchent de ressortir. « Une baie vitrée de 2 mètres carrés exposée au soleil direct produira environ autant de chaleur qu’un radiateur allumé, détaille l’Agence parisienne du climat (APC). Il convient donc de bloquer le rayonnement solaire avant que celui-ci ne pénètre dans le bâtiment. »

Le choix des matériaux a son importance. Le bois conduit moins la chaleur alors que l’aluminium a tendance à s’échauffer au soleil. Et pour les stores en toiles, « il faut prendre en compte leur résistance aux UV et leur étanchéité », conseille encore l’APC, en soulignant qu’il faut également privilégier les couleurs « plutôt claires ». La présence de volets permet ainsi de diminuer la température intérieure de 2 °C lorsque la température extérieure est très élevée, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Si bien que fermer les volets en journée « peut réduire les besoins de climatisation de 60 % ».

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