Le premier ministre, François Bayrou, lors d’un débat et du vote d’une motion de censure contre le gouvernement après l’échec du « conclave » sur les retraites, à l’Assemblée nationale, le 1ᵉʳ juillet 2025.

François Bayrou a annoncé, sur BFM-TV jeudi 3 juillet, qu’il présenterait son plan de redressement des finances publiques et ses orientations budgétaires mardi 15 juillet. Le premier ministre a promis de tenir les « engagements » pris pour le budget de cette année, « en abandonnant des crédits en cours d’année » et « en fermant les robinets quand il le faut ».

Il s’est engagé à présenter, dans un plan sur quatre ans, les moyens « pour revenir (…) à un certain équilibre des finances publiques » afin qu’on « touche le point où la dette n’augmente plus ». « On peut y arriver en 2029 », a-t-il assuré. Pour rappel, Bercy souhaite trouver 40 milliards d’euros d’« effort supplémentaire » financés par « des économies » ou « les recettes liées à la croissance » pour le budget 2026.

Après avoir échappé à huit motions de censure depuis sa nomination, en décembre 2024, le premier ministre regrette « vi[vre] dans un climat où l’Assemblée nationale est devenue un lieu d’une extrême violence » et un « climat politique désespérant ». Le risque d’une censure à l’automne est très élevé.

Mardi, la Cour des comptes a publié un rapport appelant à « reprendre le contrôle » des finances publiques et préconisant des efforts budgétaires « très exigeants » lors des prochaines années. « Le report des efforts n’est plus possible, alors que la charge de la dette publique a déjà doublé entre 2020 et 2024 et devrait devenir le premier poste de dépense de l’Etat d’ici la fin de la décennie, devant l’éducation nationale et la défense », écrit l’institution indépendante présidée par Pierre Moscovici.

Le Monde avec AFP

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