Ursula Von Der Leyen au Parlement européen à Strasbourg, dans l’est de la France, le 22 octobre 2025.

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, savait que la bataille du prochain budget communautaire (2028-2034) serait des plus ardues. L’exercice l’est toujours entre les tenants de l’orthodoxie budgétaire et les partisans de plus de dépenses. Mais cette fois, il s’annonce d’autant plus difficile qu’Ursula von der Leyen a voulu remanier de fond en comble la structure de la loi de finance européenne et que nombre d’acteurs, à commencer par les régions et les agriculteurs, redoutent d’être perdants dans l’affaire.

Jeudi 30 octobre, l’attaque est venue du Parlement européen, qui devra valider le texte à la majorité, et plus précisément des présidents des trois groupes politiques qui constituent la majorité centriste sur laquelle Ursula von der Leyen peut s’appuyer au sein de l’hémicycle – Manfred Weber, pour le parti populaire européen (PPE), Iratxe Garcia Perez pour les sociaux-démocrates (S&D) et Valérie Hayer pour les libéraux de Renew – ainsi que de leur homologue des Verts, Bas Eickhout. « Le Parlement ne peut accepter la proposition actuelle comme base de négociations », écrivent-ils dans un courrier adressé ce jour à la présidente de la Commission.

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