Le premier ministre, François Bayrou, devant les membres de son gouvernement, lors de la présentation du plan de redressement des finances publiques, à Paris, le 15 juillet 2025.

Quelle sera la contribution de l’éducation nationale aux 43,8 milliards d’euros d’économies prévues en 2026 ? Lors de la présentation de sa stratégie budgétaire, mardi 15 juillet, le premier ministre, François Bayrou, n’a pas fait mystère de sa volonté de mettre la fonction publique d’Etat à contribution, avec 3 000 emplois de fonctionnaires supprimés dès 2026 « hors élèves-professeurs », a-t-il précisé avec un regard vers Elisabeth Borne, la ministre de l’éducation nationale, assise au premier rang, qui porte la réforme de la formation qui doit créer ce nouveau statut.

En précisant que les 3 000 emplois en moins dès 2026 ne toucheraient pas cette réforme, le premier ministre a immédiatement attiré l’attention vers le reste du corps enseignant. Et pour cause : les 700 000 professeurs de l’enseignement public représentent à eux seuls environ 30 % de la fonction publique d’Etat. Ainsi, quand le premier ministre prévoit le « non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois » à partir de 2027, les enseignants craignent naturellement d’être mis à contribution – 330 000 d’entre eux devaient partir à la retraite entre 2019 et 2030, d’après une étude de la Dares, le service statistique du ministère du travail.

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