La secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, à Paris, le 24 juin 2025.

Soit ils critiquent l’exécutif en face, soit ils lui tournent le dos, tant leur colère déborde. Les syndicats sont d’une humeur massacrante depuis que le premier ministre, François Bayrou, a présenté, le 15 juillet, son plan pour désendetter la France et pour demander aux actifs de travailler davantage. Démonstration vient d’en être apportée par la CFDT, la première organisation de salariés : lundi 21 juillet, sa secrétaire générale, Marylise Léon, a éreinté la politique « profondément injuste » du gouvernement, qui va provoquer un « carnage total » avec son nouveau projet de réforme de l’assurance-chômage. Une diatribe dans laquelle se retrouvent tous les homologues de la responsable cédétiste.

Les propos de Mme Léon retiennent d’autant plus l’attention qu’ils ont été prononcés juste après un tête-à-tête qu’elle a eu, lundi matin, avec Astrid Panosyan-Bouvet. La ministre du travail l’avait conviée à un temps d’échange afin de commencer à préparer les trois négociations annoncées le 15 juillet par le pouvoir en place : celle sur la suppression de deux jours fériés, celle sur le durcissement des règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi et celle qui vise à améliorer le fonctionnement du marché du travail (avec un volet sur la flexibilisation des relations entre les patrons et leurs personnels).

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