
A l’arrière du théâtre de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), la présence discrète d’une voiture de police rappelle les précautions nécessaires pour l’invité du soir. Autour de Bruno Retailleau, le service de sécurité s’est pourtant allégé et les gyrophares n’annoncent plus ses arrivées. Ce jeudi 6 novembre, l’ancien ministre de l’intérieur lance son « tour de France » auprès des sympathisants de droite.
« J’ai envie de me reconnecter au pays », confie le président du parti Les Républicains (LR) à un public de fidèles après avoir participé à une table ronde avec des chefs d’entreprise. Bastion historique de la droite, « Bry » a toujours été une tache bleue au milieu de la ceinture rouge. Peu de chance d’y être bousculé par les questions posées ce soir-là pendant une bonne heure.
Mercredi 12 novembre, Bruno Retailleau retrouve aussi son siège de sénateur de Vendée, mais pas celui de président du groupe LR. Quand Mathieu Darnaud lui avait succédé le 1er octobre 2024, cet élu de l’Ardèche s’était pourtant engagé à lui céder la place si l’aventure gouvernementale s’arrêtait court. Mais elle aura duré un an propulsant le sexagénaire en phénomène politique tardif et inattendu. « Vous trouvez que j’ai changé ? », s’en inquiétait-il à ses débuts auprès de ses proches.
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