Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, deuxième à droite, salue Keith Kellogg, l’envoyé spécial des États-Unis pour l’Ukraine et la Russie, à gauche, lors de leur rencontre à Minsk, en Biélorussie, le samedi 21 juin 2025.

Le dirigeant biélorusse, Alexandre Loukachenko, mise sur Donald Trump pour sortir son pays de l’isolement. L’autocrate a appelé, vendredi 4 juillet, à une normalisation des relations entre la Biélorussie, visée par de lourdes sanctions occidentales, et les Etats-Unis. « Lors de votre première présidence, Minsk et Washington ont emprunté le chemin d’une normalisation des relations, écrit-il dans un télégramme adressé au président américain, à l’occasion du Jour de l’Indépendance aux Etats-Unis. Malheureusement, à un moment donné, la coopération biélorusso-américaine s’est déviée de cette ligne positive », déplore-t-il, en assurant que « cette situation ne correspond aux intérêts nationaux ni de nos pays ni de nos peuples. Il est temps de la changer. » Le dirigeant, au pouvoir depuis 1994, espère « le rétablissement d’une dynamique positive de contacts interétatiques et la mise en place des projets de coopération mutuellement avantageux ».

Cet appel du pied au président américain survient quelques jours après la visite à Minsk, le 21 juin, de l’envoyé spécial de l’administration Trump pour la Russie et l’Ukraine, Keith Kellogg. C’était la première rencontre, depuis plus de cinq ans, entre un haut responsable de la Maison Blanche et Alexandre Loukachenko, proche allié de Vladimir Poutine. Le président américain semble explorer la voie biélorusse pour faire avancer les négociations de paix sur l’Ukraine, dans l’impasse.

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