Beyoncé, en concert au Stade de France, à Saint-Denis, le 19 juin 2025.

En mai 2023, sur le chemin du Stade de France, les fans de Beyoncé donnaient l’impression de partir fouler la piste de danse d’une discothèque géante, en phase avec un album, Renaissance, qui célébrait la « culture club » et ses marges. Jeudi 19 juin, pour le premier des trois concerts que la star américaine donne dans l’arène de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ils semblent se diriger vers un concours de rodéo. Stetson et santiags sont de sortie. Mais avec ce qu’il faut de paillettes, de détournements afro et queer, pour coller au message porté par Cowboy Carter, huitième chapitre discographique d’une Texane revendiquant et réinventant toutes ses racines.

L’excitation allait-elle être aussi palpable que lors de son dernier passage, ou qu’au moment de la Taylor Swift mania qui envahissait la capitale, lors des concerts de cette dernière à la Défense Arena, en mai 2024 ? Si, grâce à Cowboy Carter et au titre Texas Hold’Em, Beyoncé est devenue la première artiste afro-américaine à triompher au sommet des charts country, si le disque a permis à la recordwoman des Grammy Awards (35 trophées) de remporter enfin sa première récompense en catégorie album, ce dernier s’est moins vendu que le précédent.

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