Le ministre des affaires étrangères égyptien, Badr Abdelatty, lors de l’assemblée générale des Nations unies, à New York, le 27 septembre 2025.

De passage à Paris, où il est venu défendre le candidat égyptien à la direction de l’Unesco, le ministre des affaires étrangères égyptien, Badr Abdelatty, appelle, dans un entretien accordé au Monde samedi 4 octobre, à mettre en place au plus vite la première partie du plan Trump pour faire cesser le « bain de sang à Gaza ». Il propose d’éclaircir, seulement dans un second temps, les éléments de la suite du plan qui doivent acter le retrait de l’armée israélienne de l’enclave.

Donald Trump s’est enthousiasmé, samedi, de la réponse du Hamas à son plan de paix pour Gaza. Etes-vous optimiste, alors que les frappes israéliennes se poursuivent ?

Donald Trump est le président de la paix. Ce plan est le sien et c’est la principale garantie de sa mise en œuvre. Il a été approuvé par Israël et par le Hamas, et reflète un consensus au sein des factions palestiniennes. Nous comptons maintenant sur le leadership et la sagesse du président américain pour faire respecter le cessez-le-feu, assurer la libération des otages et celle de prisonniers palestiniens. C’est une opportunité en or de mettre fin au bain de sang à Gaza, et permettre l’acheminement massif de l’aide humanitaire. Comment pourrait-on libérer les otages et rendre les corps des défunts, si les tirs se poursuivent ?

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